Humeurs... Il y a aussi le marché

Publié le par Nathalie Renard

Si la France n’est pas un homme, 
Pleyben, quant à elle, n’est pas une femme.

Pleyben, comme toute collectivité, est un TOUT , constitué de femmes, d’hommes et d’enfants. Et si Pleyben doit rayonner ce n’est pas par l’action de ses pierres neuves ou anciennes, mais par le bonheur, lisible sur le visage de ses habitant, d’y vivre ; un bonheur vrai, ressenti et donc partagé. Un visage sévère rayonne beaucoup moins bien qu’un visage qui sourit.

Et qu’est-ce qui fait qu’on se sourit c’est lorsqu’on est content de se rencontrer. L’animation du marché hebdomadaire pourrait être un véritable lieu de rendez-vous des Pleybennois et de leurs voisins des communes proches. Le Pleyben rayonnant a existé il y a bien longtemps, au temps des grandes foires qui remplissaient la place et faisait venir du monde jusque Kemper.

Un marché, même moderne, est une formidable opportunité d’échange tant de marchandises que de propos, une formidable opportunité de rencontres enrichissantes pour tous. C’est bien pour cela que le marché hebdomadaire  est à l’heure actuelle la cible privilégiée de tous les candidats à un mandat.

A Pleyben le marché hebdomadaire est presque moribond, il rend un petit service mais ne crée pas le lien social qu’il devrait insuffler. Ce devrait être un rendez-vous qu’aucun de nous aurait le cœur de manquer.

C’est aussi une occasion de faire fonctionner les liens de solidarité entre jeunes et moins jeunes. Le marché a une action sociale non négligeable à jouer, pas la relation générationnelle qu'elle devrait (comme autrefois) faire renaître (aider un ancien à porter son panier par ex). C'est aussi un accès aux marchandises sans passer par tous les intermédiaires qui font augmenter le coût des aliments.

C’est un centre vie, un rendez-vous régulier qui doit être soutenu, encouragé, voire aidé  par la municipalité. Permettre de choisir son producteur de salade, son boucher, son poissonnier, savoir qu’on peut faire une fois par semaine, sans aller à des kilomètres , le plein de produits frais et surtout le plein de bavardages et de sourires indispensables à la vie sociale.

Lorsque les Pleybennois seront heureux de se retrouver sur la place du marché, été comme hiver, pour faire de véritables courses, et quelques uns avec qui échanger sur le temps, les enfants ou les parents, alors ils feront eux aussi rayonner Pleyben. On saura enfin qu’il fait bon vivre à Pleyben.

Le rayonnement ne se décrète pas, il ne se décide pas, le rayonnement c’est d’abord accrocher, durablement, un sourire aux lèvres des Pleybennois. A mon avis redynamiser le marché hebdomadaire en est un moyen.

Publié dans Elections municipales

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article