La commune a besoin d'argent

Publié le par Nathalie Renard

La commune aurait-elle besoin d'argent pour financer la salle ?

La commune de Pleyben, manquerait-elle autant d’argent pour avoir besoin de vendre son patrimoine ? OUI, à en croire un courrier que j’ai sous les yeux.

Pour pouvoir réaliser la construction de la Salle de rencontres, des loisirs et de la culture, le conseil municipal a pris une délibération, le 19 octobre 2004, autorisant Madame le Maire à acheter une partie de la salle du « Gai Logis » et cet achat a été réalisé.

En novembre 2005, les propriétaires du « Gai logis » reçoivent d’un notaire une proposition de cession, émanant de la «Mairie », d’une partie de la salle qu’ils ont vendue moyennant 28 674 € auxquels il faudra ajouter les frais d’acquisition !

Quelle délibération permet à Madame le Maire de faire une telle proposition ? Elle, qui semble si bien connaître les « rouages de l’administration et des collectivités territoriales » semble avoir oublié l’article L2241-1 du Code général des collectivités territoriales qui précise entre autre : « Le conseil municipal délibère sur la gestion des biens et les opérations immobilières effectuées par la commune »

Pourquoi cette somme, même si elle ne représente qu’un pourcent (1 %) de l’investissement total, n’apparaît pas au  budget primitif 2006, dans les recettes attendues pour le projet n° 10 de la section investissement, alors que toutes les subventions (même celles attendues, l’année suivante) y sont inscrites ?

Madame le Maire nous rebat les oreilles avec le patrimoine prestigieux de Pleyben, en particulier son calvaire monumental, mais avez-vous remarqué que depuis quelques semaines il n’y a plus de mise en valeur nocturne de ce patrimoine, fait-on, là aussi, des économies draconiennes pour pouvoir supporter le projet ?

Jusqu’où iront les économies à réaliser par la commune pour pouvoir financer ce projet ?

L’entretien des chemins et routes de Pleyben subira-t-il le même sort ?

Y aura-t-il encore longtemps un éclairage public lorsque la nuit sera venue ?

La commune pourra-t-elle encore soutenir les activités associatives, indispensables à la vie d’une commune, pendant de longues années ?

Le conseil municipal pourra-t-il continuer à voter la stabilité des taux d’imposition dans les années à venir ? Rien n’est moins certain.

Peut-être trouverez-vous mes propos incongrus, mais il n’en restera pas moins vrai, que la municipalité semble « gratter les fonds de tiroirs » alors que le conseil municipal, dans sa majorité silencieuse, sourde et aveugle, s’apprête à  approuver toutes les dépenses prévues au budget primitif, quand bien même la commune n’en aurait pas les moyens !!!

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